Recruter sans recruteur : les dangers du Do It Yourself

19/08/2025 |

“Pas besoin de recruteur, on va gérer ça en interne.”

On l’a tous entendue, celle-là. Et parfois, ça passe. Mais souvent, ça casse. Parce qu’un recrutement, ce n’est pas juste un post LinkedIn et deux entretiens calés entre deux réunions. C’est un vrai job. Un job qui demande du temps, des compétences, de la méthode… et un peu d’humilité.  Alors avant de foncer tête baissée, voici ce qu’il faut savoir sur le recrutement “do it yourself” — ses pièges, ses coûts cachés, et pourquoi ce n’est pas toujours une si bonne idée. 

Recruter, c’est un vrai métier

Imaginez la scène : un manager qui n’a jamais recruté se retrouve à devoir “trouver quelqu’un rapidement”. On lui confie la mission avec un brief flou, un budget serré, et l’injonction de “faire au mieux”. Il poste une annonce en ligne, trie les CV à la pause dej, improvise des entretiens sur deux demi-journées. Et espère que ça passe. 

Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que le recrutement est un métier. Un vrai. Pas une mission à caler entre deux rendez-vous clients. Pas un sprint improvisé. C’est un enchaînement de savoir-faire bien précis : 

✅ Comprendre le besoin métier au-delà du titre de poste.
✅ Traduire ce besoin en critères clairs, attractifs et réalistes.
✅ Sourcer les bons profils, au bon endroit.
✅ Mener des entretiens sans biais, avec des outils d’évaluation solides.
✅ Assurer une expérience candidat digne de ce nom.
✅ Et enfin, accompagner l’intégration pour sécuriser les premiers mois. 

Et ce n’est pas une théorie RH sortie d’un PowerPoint. C’est du terrain, de l’humain, du stratégique. 

Ce n’est pas pour rien que les entreprises les plus performantes structurent leur processus de recrutement autour de plusieurs expertises : RH, opérationnel, marque employeur, juridique, onboarding… Recruter, ce n’est pas juste trouver une personne. C’est construire une rencontre entre un besoin et un potentiel. 

Les erreurs classiques du recrutement DIY

On a diffusé une annonce, mais ça ne mord pas.
On a eu des entretiens, mais aucun ne correspond vraiment.
On a recruté quelqu’un… il est parti au bout de trois mois. 

C’est souvent comme ça que les histoires commencent — et finissent mal. Recruter seul, sans méthode ni recul, ça multiplie les erreurs. Et elles sont presque toujours les mêmes. 

👉 D’abord, le besoin mal défini.

On veut un mouton à cinq pattes, un “profil polyvalent”, quelqu’un de “motivé”, “autonome”, “proactif”. Mais sans critères précis, difficile d’attirer les bons candidats. Résultat : l’annonce est trop vague, les profils reçus sont hors sujet, et le tri devient un cauchemar. 

👉 Ensuite, le biais d’évaluation.

Quand on n’a pas de grille de lecture ou d’outil structuré, on se fie au feeling. Et le feeling, c’est traître. On survalorise la personnalité, on projette des attentes, on confond affinité et compétence. Résultat : des candidats “sympas”, mais pas forcément adaptés au poste. 

👉 Puis le process bancal.

Pas de calendrier clair, des délais à rallonge, des entretiens décalés plusieurs fois, une absence totale de feedback… L’expérience candidat en prend un coup. Et dans un marché tendu, ça ne pardonne pas. Les bons profils passent à autre chose. Et la marque employeur en sort affaiblie. 

👉 Enfin, la précipitation.

Après des semaines de recherche stérile, on finit par prendre “le moins mauvais”. Par épuisement, par pression, par dépit. Et c’est souvent là que le pire commence. 

Et ce n’est pas anecdotique : selon une étude LinkedIn, 20 % des nouvelles recrues quittent l’entreprise dans les 45 premiers jours. Pire encore, 74 % des employeurs ont reconnu avoir déjà fait un mauvais recrutement — avec un coût estimé à de 20 000 à 200 000€ par erreur. Pas vraiment une petite erreur.

Le vrai coût d’un recrutement mal mené

Julien pensait avoir trouvé la perle rare. Elle avait l’air motivée, elle cochait “à peu près” les cases, elle s’était bien vendue en entretien. Et surtout, il fallait que quelqu’un prenne le poste. Alors il a dit oui. 

Trois mois plus tard, elle partait. Pas de conflit, pas de gros dérapage. Juste une mauvaise adéquation. Trop de flou au départ, pas assez d’accompagnement, des attentes mal posées. Elle a trouvé mieux ailleurs. L’équipe a soupiré. Et Julien s’est retrouvé au point de départ. 

Ce scénario, malheureusement, est loin d’être rare. 

31 % des recrutements échouent dans les six premiers mois (SHRM, 2023). Et quand ça arrive, ce n’est pas juste un petit revers. C’est un coût caché qui explose. Un recrutement raté peut coûter jusqu’à 30 % du salaire annuel du poste concerné. Entre les heures passées en sourcing, la baisse de productivité de l’équipe, le temps de formation investi, la perte de confiance… l’addition grimpe vite. Pour un poste à 45 000 € brut annuel, c’est potentiellement 13 500 € de perdus. Sans compter l’impact sur le moral. Sur le client qui attendait. Sur le collègue qui a repris la charge. 

Julien, lui, n’a pas perdu de l’argent. Il a perdu du temps. De l’énergie. Et une partie de la confiance de son équipe, qui attendait une solution fiable — pas un pansement provisoire. 

Bien recruter, c’est savoir s’entourer

Quand la direction est venue lui demander “où ça avait coincé”, Julien n’a pas su quoi répondre. Elle semblait bien… je ne sais pas. Je pensais que ça le ferait. C’est là tout le paradoxe du recrutement Do It Yourself : on croit faire simple, on finit par improviser. Alors qu’un bon recrutement, ça ne se joue pas sur l’intuition. Ça se construit. 

Chez Happy to meet you, on accompagne justement des managers comme Julien. Pas pour leur retirer la main. Mais pour les aider à prendre de la hauteur. 

✅ On clarifie ensemble le besoin, en allant au-delà de la fiche de poste.
✅ On challenge les critères, pour éviter les profils copier-coller.
✅ On pilote un process fluide, structuré, incarné.
✅ On garantit une expérience candidat qui donne envie — et qui renforce votre image employeur. 

Et surtout, on joue collectif.
Julien, avec un cabinet, aurait été accompagné. Conseillé. Sûrement challengé aussi. Et peut-être qu’au lieu de faire “au mieux”, il aurait fait ce qu’il fallait. 

Et si on faisait le point ? 

Si vous avez récemment recruté comme Julien, sans appui RH, sans accompagnement extérieur, sans process… il est peut-être temps de vous poser cette question : Si c’était à refaire, est-ce que vous referiez tout pareil ? 

Chez Happy to meet you, on ne vous promet pas des candidats magiques. Mais on vous promet des recrutements pensés, structurés, sécurisés. Des recrutements qui tiennent. Et qui vous font avancer. 

Alors on s’en parle ? Promis, on ne vous fera pas perdre de temps. 

cabinet-rh

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